Comment et pourquoi Paris est-elle devenue, en quinze ans, la capitale européenne des squats d’artistes ? Dans ce 3e épisode, récit de la fin du Tacheles, le plus célèbre lieu alternatif berlinois.

Vingt ans résumés en un slogan, devenu célèbre et trouvé par le maire social-démocrate de l’époque, Klaus Wowereit : « Berlin pauvre, mais sexy » (Arm, aber sexy, en allemand dans le texte).
« LA CONTRE-CULTURE ÉRADIQUÉE »
Oui, mais… Progressivement, la spéculation immobilière a regagné du terrain et le phénomène de gentrification observé dans toutes les grandes métropoles occidentales se vérifie ici aussi.
« Berlin n’est plus sexy » maugréent les derniers squatteurs, « à présent que la contre-culture est éradiquée » . Avec la disparition du Tacheles, occupé depuis le mois de février 1990, c’est tout un pan de la culture alternative qui rend les armes et achève de faire de Berlin une ville comme les autres.
• Retrouvez l’épisode 4/5 de Squat story mardi 29 août.
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2 réponses
Beau travail de divulgation de l’esprit de contre culture Gaspard, je relaye sur FB.
Merci Jean !!!!