La carotte sauvage et le plantain lancéolé sont des plantes communes comestibles. La cueillette des racines s’effectue d’octobre à mars. On peut les manger crues ou cuisinées.

Avant de commencer, je tiens à rappeler les deux principes fondamentaux de la cueillette sauvage :


Le plantain lancéolé

Attention ! Cette famille de plantes s’accommode des sols pollués.
On peut déguster ses racines entres les mois d’octobre et d’avril. J’ai d’abord goûté le plantain lancéolé en mode survivaliste, c’est-à-dire bien lavé mais cru. Ce fût une excellente surprise, c’est très bon: un subtil mélange de champignon, de noisette et d’artichaut.

Émincées et accompagnées d’autres légumes, les racines de plantain lancéolé ou de son cousin le grand plantain peuvent entrer dans la composition de nombreux plats (soupe, tarte, ratatouille, quiche tourte, salade).
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La carotte sauvage

Dans un précédent article, la journaliste Iris Petitjean nous avait expliqué pourquoi les fruits et légumes de production industrielle contiennent moins de nutriments et de saveurs. Ici, je ferai la différence entre une carotte « potagère » et son ancêtre sauvage. Si elles conservent un patrimoine génétique commun, la carotte « potagère » est issue d’un long processus de sélection se jouant sur un critère principal : la taille. Plus petites, les carottes sauvages bénéficient d’un patrimoine génétique diversifié, riche en nutriments et extrêmement résilient.

On peut cuisiner les carottes sauvages dans de nombreux plats en l’utilisant comme un concentré d’arôme de carotte. Pas besoin de perdre énormément de temps pour réunir une grande quantité de carottes, l’intensité de leur arôme compense leur taille parfois minuscule (mais vérifier chaque plant, car la ciguë et la carotte peuvent pousser l’une à côté de l’autre).
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Ma recette d’achards de racines de plantain et de carotte sauvage

- Récolter et brosser à l’eau froide les racines de plantain et de carotte sauvage.
- Les émincer et les verser dans une grande casserole d’eau bouillante salée pendant deux minutes.
- Bien les égoutter et les sécher dans un torchon sec.
- Verser dans un bocal à confiture.
- Préparer votre poudre d’épices pour achards : réduire en poudre des graines de moutarde, du safran, du piment et des graines de fenugrec. Je n’indique pas les proportions car il y a autant de massala (mélanges) que de cuisiniers. Il existe des sachets déjà prêts dans de nombreuses épiceries indiennes.
- Ajouter deux cuillères (ou plus) de votre préparation d’épices pour achards.
- Remplir d’huile (d’olive ou de tournesol), c’est prêt !
Plus vous laissez macérer, plus le goût sera relevé, surtout si vous ajoutez du piment. Hors du frigo, cette préparation peut se conserver un mois à condition que les légumes baignent dans l’huile.
* Si vous voulez aller plus loin, je vous recommande la lecture du livre Plantes sauvages comestibles, Ulmer Edition.
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2 réponses
Bonjour,
je sens que ça va me plaire de fréquenter votre site. Bonne continuation.
Bonjour, merci de suivre le journal minimal 🙂 Je prépare une suite sur les racines comestibles 😉
Très bonne journée !